Discussions au sujet des autres produits NI
USB-6009 voies numerique
Bonsoir,
l'USB-6009 a maintenant quelques année. C'est un matériel d'entrée de gamme dont les entrée/sorties numériques sont dites statiques. Cela signifie que le leur lecture ou écriture n'est cadencée que de façon logicielle.
Je vous renvoie au NI USB-6008/6009 User Guide page 21 :
Static DIO
Each of the NI USB-6008/6009 DIO lines can be used as a static DI or DO line. You can use
static DIO lines to monitor or control digital signals. All samples of static DI lines and updates
of DO lines are software-timed.
Autrement dit, les fonctions de lecture/écriture de multiples échantillon pour ce matériel, qui impliquent le recours à une horloge d'échantillonnage (cadencement matériel plutôt que logiciel) ne sont pas supportées pour les DIO.
Il reste néanmoins possible d’acquérir plusieurs points, mais il faudra l'implémenter dans votre code, et le cadencement de ces acquisitions sera dépendant de la régularité de l'exécution de ce code. Si la régularité de l'échantillonnage n'est pas critique ou un rythme d'acquisition relativement lent, cela devrait largement convenir.
En espérant avoir répondu à votre question.
@Akinalf a écrit :
Une carte aussi compact ou presque que la USB-6009 avec cette option sur les DIO serait parfait.
Oui. M'enfin bon. On parle de la compacité du prix du produit, ou juste de son facteur de forme ? 😉
En termes de matériel USB chez NI, il me semble que les DIO cadencées se retrouvent sur des matériel multifonction de la série M (pas tous, de mémoire pour les USB-625x et USB-628x seulement) et les séries X (USB-63xx). A vérifier dans les specs des différents matériels - chercher la section Waveform Characteristics dans Digital I/O).
En termes de tarif, il faut voir si le ticket d'entrée pour un matériel neuf à 1500€ (à la louche) se justifie au regard du besoin, et par rapport à un USB-6009 déjà acquis.
Je me permet donc de retourner la question. Quel est la fréquence souhaitable de l'acquisition de ces signaux, et quelle est l'importance de la "simultanéité" de ces acquisitions analogiques et numériques ?
- Quels signaux électriques, à l'image de quelle grandeur physiques doit-on exploiter ?
- Entrées analogiques : quelles grandeurs physiques, type de capteur, sur quelle gamme de tension (±5V par ex.), etc.
- Entrées numérique : que reflètent-elles ?
- Des les mesures réalisées, que cherche-t-on à observer, mesurer, entre les différents signaux ?
Cordialement,
Bonjour Akinalf,
[...] la sortie 5V est parfaite car me permettant d'alimenter mon capteur rotatif
L'USB-6009 étant un matériel d'entrée de gamme, ce qu'il est capable de faire, les autres matériels multifonction en sont également capable. L'alimentation en 5V en particulier se retrouve très classiquement sur les matériels de ce type (Cf. le pinout, pin +5V, et la section External Voltage des spécifications).
Le but est de faire une acquisition sur une mouvement assez lent 500 HZ suffirait , je suis alternant et cherche a developper un Outils de mesure couple et Angle (rotation), et avec une suivis de contact ( cinematique de mouvement dans le temps close / open ) d'ou m'on besoins de DI ET de simultanéité.
Si j'extrapole, on s'intéresse à ce qui se passe au niveau du couple mettant en rotation... une pièce, mettons, et plus particulièrement lors de la fin de course (contact). J'ai bon ?
Concernant le besoin d'acquisition simultané à 500Hz, soit une boucle à 2ms, cela risque d'être juste. On est en effet dépendant de plusieurs facteurs, dont (entre autre) la liaison USB (aller retour sur le bus à chaque demande d'une acquisition), le système (qui peut faire autre chose pendant ce temps), les capacités du PC (bête de course ou vieux bousin d'il y a 10 ans ?). Bref. A 500Hz, pas convaincu de la faisabilité du cadencement soft.
Je vois en revanche une solution simple, qui consiste à faire l'acquisition de tous les signaux (analogiques et numériques) sur des entrées analogiques. Tant que les niveaux de tensions sont compatibles avec les gammes d'entrée (en TTL 5V, sans problème), cela permettra de s'appuyer sur une acquisition cadencée par le matériel (et non logiciellement).
On se retrouve alors avec une acquisition Finie ou Continue (au choix), et à récupérer soit un tableau 2D d'échantillons, voir un tableau 1D de Waveform, à envoyer directement dans un graphe pour l'affichage "cohérent" des mesures de couple, rotation et contact. Un traitement particulier de la voie de contact permettra de déterminer si le contact est actif sous forme d'une valeur booléenne, pour l'afficher à l'aide d'une LED en face-avant.
Cordialement,
Je vais donc essayer cela au plus vite ! et reviendrai seulement apres ca vers toi si cela te convient ?
Je ferai au mieux pour trouver le temps de répondre. Mais à vrai dire, j'ai aussi un vrai job à côté de ça 😋
Juste tu parle de cadencement materiel et non logiciel , mais dans mon labivew je vais bien devoir utiliser une horloge d'echantillonage dans mes boucle ?
Il faut bien distinguer ce que va faire la carte (et elle en fait pas mal) de ce qu'on fait côté LabVIEW. La lecture de l'aide du driver DAQmx peut permettre d'y voir un peu plus clair : Types de cadencement d'échantillonnage
Pour (essayer de) faire court :
- en échantillonnage Sur demande (cadencement logiciel), LabVIEW (ou tout autre langage de programamtion) demande au matériel de renvoyer une mesure. Unique. Le plus vite possible. Et on fait "un aller-retour" avec le hard pour chaque échantillon (un seul aller-retour pour obtenir N échantillons correspondant aux N voies mesure de la tâche, pour un seul instant d'échantillonnage).
- en Horloge d'échantillonnage (cadencement matériel, acquisitions finies et continues), LabVIEW va demander au matériel de gérer l'horloge d'échantillonnage, et de "pousser" jusque dans une zone mémoire du PC (buffer) les échantillons à mesure qu'il sont acquis. Charge au programme de venir lire ces données pour en faire quelque chose dans l'application. Cette opération de lecture va "sortir" les échantillon du buffer (géré par le driver DAQmx) pour en faire quelque chose dans l'application : c'est la fonction DAQmx Read qui permet de le faire.
Dans le code, on va initialiser une tâche, configurer le cadencement, et ensuite périodiquement venir relire le buffer pour typiquement afficher les données. En acquisition finie, le nombre d'échantillons est figé, facile, DAQmx alloue la mémoire en fonction. En acquisition continue, DAQmx va allouer de la mémoire de façon pas trop sotte, mais il faut bien venir "consommer" les données du buffer pour faire de la place aux données suivantes.
On se retrouve rapidement avec une boucle, qui contient la fonction DAQmx Read. Le paramètre number of samples per channel va déterminer le nombre d'échantillon par voie à lire. Et donc impacter le temps de boucle minimal. A 1kéch/s par exemple, si je demande 500 échantillons par voie à la lecture, il faudra 500ms au driver pour acquérir les échantillon et les pousser dans le buffer. Un échantillon toute les milliseconde côté acquisition, une lecture de 500 échantillons toute les 500ms.
Ainsi on minimise le nombre "d'aller-retour" entre l'application et le matériel, matériel qui est autonome pour alimenter le buffer (en RAM du PC), et l'application ne fait plus que consommer les données au fur et à mesure, ce qui autorise des fréquence d'échantillonnage bien plus élevées qu'avec un cadencement logiciel (et accessoirement plus précis, régulier). Côté LabVIEW, on peut même se permettre dans ce cas précis de ne pas utiliser de VI de cadencement de la boucle, puisque c'est la disponibilité des échantillons dans le buffer qui va conditionner la "sortie" du VI DAQmx Read.
J'en ai encore écrit une tartine, j'espère que ça ne sera pas trop "confusant" 😅
